jeudi 11 décembre 2014

Qu'est ce que le plagiat ?





C’est le fait de s’approprier le style, les idées, les faits ou encore de s’inspirer d’un travail (texte ou partie de texte, image, photo, données…) réalisé par quelqu’un d’autre.

« Le plagiat est donc considéré comme la copie d'une œuvre que l'on s'approprie sans en désigner la source (noms et prénoms de l’auteur, référence d’un livre ou d’un site internet).tels que :

-      Romans
-      Poèmes,
-      Pièces de théâtre
-      Ouvrage de référence
-      Journaux

-      Compositions musicales et chorégraphiques
-      Œuvres numériques (ex : Base de données…)
-      Films
-      Logiciels
-  Œuvres Artistiques (peintures, dessins, photographies, sculptures, architecture, créations publicitaires, carte géographiques, dessins techniques…) »

L’on peut comparer le plagiat à du vol intellectuel !

Juridiquement le plagiat est associé à la contrefaçon, car l’on ne fait pas de différence entre « plagiat » (relève de l’appréciation esthétique ou morale) et « contrefaçon » (délit contre le droit d’auteur).

Quelques exemples tirés du site du service des bibliothèques de l’UQAM (Université du Québec à Montréal) :

-      « Copier textuellement un passage d’un livre, d’une revue ou d’une page Web sans le mettre entre guillemets et/ou sans en mentionner la source

-      Insérer dans un travail des images, des graphiques, des données, etc. provenant de sources externes sans indiquer la provenance

-      Résumer l’idée originale d’un auteur en l’exprimant dans ses propres mots, mais en omettant d’en indiquer la source

-      Traduire partiellement ou totalement un texte sans en mentionner la provenance

-      Réutiliser un travail produit dans un autre cours sans avoir obtenu au préalable l’accord du professeur

-      Utiliser le travail d’une autre personne et le présenter comme le sien (et ce, même si cette personne a donné son accord)

-      Acheter un travail sur le Web »


Sources
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plagiat
http://www.uclouvain.be
http://www.bibliotheques.uqam.ca/plagiat
http://www.blog.axe-net.fr/

mercredi 10 décembre 2014

Que dit la loi ?




Une distinction plagiat / contrefaçon par la loi





Le plagiat n'est pas condamnable par la loi contrairement à la contrefaçon.


Voici deux réalités juridiques qui ne facilitent pas notre compréhension du problème. Il existe donc une frontière fragile, subtile, entre deux actes répréhensibles, mais dont un seul est condamnable.


C'est cette frontière que les juges vont étudier, afin de décider s'il s'agit d'un plagiat ou d'une contrefaçon. "La contrefaçon est donc l’appellation juridique du plagiat, sa version condamnable." (1)




Les textes de loi du Code de la propriété intellectuelle

Article L122-1 
Le droit d'exploitation appartenant à l'auteur comprend le droit de représentation et le droit de reproduction.

Article L122-4 (Créé par Loi 92-597 1992-07-01 annexe JORF 3 juillet 1992)
Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque.


Article L335-2 (Modifié par Loi n°2007-1544 du 29 octobre 2007 - art. 41 JORF 30 octobre 2007)
Toute édition d'écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit.

La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende.

Seront punis des mêmes peines le débit, l'exportation et l'importation des ouvrages contrefaisants.

Lorsque les délits prévus par le présent article ont été commis en bande organisée, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 500 000 euros d'amende.


Article L335-3 (Modifié par Loi n°98-536 du 1 juillet 1998 - art. 4 JORF 2 juillet 1998)
Est également un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d'une oeuvre de l'esprit en violation des droits de l'auteur, tels qu'ils sont définis et réglementés par la loi.


Est également un délit de contrefaçon la violation de l'un des droits de l'auteur d'un logiciel définis à l'article L. 122-6.








Sources
  • (1) Les citations émanent du site leplagiat.net d'Hélène Maurel-Indart
  • L'article provient du site suite101.fr; "plagiat et contrefaçon, qu'en disent les textes de loi"
  • www.nafeusemagazine.com

mardi 9 décembre 2014

Les causes du plagiat



Les Universités se préoccupent beaucoup plus du plagiat depuis quelques années, car une recrudescence du « copié-collé » de la part des étudiants pour leurs travaux a été observée.

Ils ne savent également pas comment citer correctement les sources utilisées.

Ce constat s'explique par un ensemble de causes qui s'influencent mutuellement et qui peuvent être liées à l'évolution de la société et des technologies.


L'intention de fraude n’est pas nouvelle, mais elle représente cependant, parmi les causes listées ci-dessous, l'explication la moins fréquente.





Schématisation inspirée du site : www.uclouvain.be


« Le monde a aussi besoin de vos idées ! »








Sources
www.uclouvain.be


On me plagie, que faire?

Quelques recours et solutions...

Votre contenu a été volé, comment remédier à ce problème? Plusieurs options à des degrés différents sont possibles.
Pour cela, nous allons prendre d'exemple d'un plagiat sur la toile.




1/ Identifier et contacter l’auteur du plagiat 


Page contact, mentions légales, commentaires, réseaux sociaux… Le pilleur est peut-être de bonne foi.., sans connaissances particulières concernant les droits et devoirs de chacun. Un simple rappel du caractère illégal de la reprise de contenu peut parfois suffire pour voir disparaître le plagiat. Si vraiment vous n’arrivez pas à trouver ces informations, une recherche whois, c'est-à-dire sur son nom de domaine pourra vous aider.


2/ La personne est impossible à contacter ou ne porte aucun intérêt à votre requête 

Contactez l’hébergeur du site avec les infos trouvées via le whois et demandez la fermeture du site. À partir du moment où l’hébergeur est informé du caractère illicite du contenu hébergé, sa responsabilité est engagée. Il est donc dans l’intérêt de l’hébergeur de vous aider dans votre démarche, sauf si l’hébergeur et l’auteur ne font qu’un, auquel cas cela devient assez compliqué.


3/ Le retrait rapide et à l’amiable est un échec 

Envoyez un courrier en recommandé au copieur ainsi qu’à son hébergeur, lui notifiant le contenu et les pages concernées, le sommant de les supprimer dans les plus brefs délais. Si cela n’a pas d’effets, faites réaliser un constat d’huissier (preuve incontestable si vous devez aller au tribunal). Vous pouvez d’ailleurs effectuer le constat d’huissier avant d’adresser votre premier recommandé.

En désespoir de cause et sans améliorations, il convient de déposer une plainte.

Sources 
Recours et solutions proposés par http://www.repit-concept.com
http://www.2.cegep-fxg.qc.ca

J'ai plagié qu'est ce que je risque ?







Les différents risques encourus selon la loi 


-      Au niveau scolaire,

Toute sanction prononcée dans le cas d’une fraude ou d’une tentative de fraude entraîne la nullité de l’épreuve correspondante ou du groupe d’épreuves.

Les sanctions s’échelonnent, de l’avertissement, à l’exclusion définitive de tout établissement de l’enseignement supérieur public, pour une période pouvant aller de six mois à un an ; en passant par le blâme et l'exclusion avec sursis ou définitive de l'université.

-      Au niveau juridique,

« Le plagiat est nommé contrefaçon et est dans ce cas, considéré comme un délit ».


Selon l'article L335-2 du Code de la propriété intellectuelle :
(Modifié par Loi n°2007-1544 du 29 octobre 2007 - art. 41 JORF 30 octobre 2007)
« Toute édition d'écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon et toute contrefaçon est un délit.
La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende.
Seront punis des mêmes peines le débit, l'exportation et l'importation des ouvrages contrefaisants.

Lorsque les délits prévus par le présent article ont été commis en bande organisée, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 500 000 euros d'amende. »

Selon l’Article L335-2 du code de la propriété intellectuelle :
Les lois décrites sont les lois françaises, mais tous les pays membre de « l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle » (section de l’ONU) appliquent strictement les mêmes principes, seules les sanctions changent un peu.
Les 184 états membres sont disponibles ici : http://www.wipo.int/members/fr/

En réalité dans le milieu scolaire 

Plus préoccupant que la fraude aux examens, le plagiat est bel est bien présent à l’université  mais reste encore peu sanctionné, 1 étudiant sur 2 serait concerné.
-      Exemples de sanctions,
En Février 2011, la section disciplinaire de Paris 2-Assas a sanctionné 2 étudiants d’exclusion pour plagiat. Une étudiante en master 2 a écopé d’une année d’exclusion pour avoir reproduit dans son mémoire, "plusieurs passages reprennent textuellement ou de manière grossièrement approximative le contenu d’un article paru dans 'les Cahiers du journalisme n°10' (printemps-été 2002).
" Dans l’autre cas, concernant un étudiant en thèse de doctorat, il a été établi que "45 passages de la thèse provenaient de plagiats de données contenues dans des sites internet". L’étudiant a été condamné à l’exclusion définitive de tout établissement public d’enseignement supérieur.

-      La loi en application dans les universités,
(Décret (n°92-657) du 13 juillet 1992 relatif à la procédure disciplinaire dans les établissements publics d’enseignement supérieur placés sous la tutelle du ministre chargé de l’Enseignement supérieur)

Les sanctions présentent 6 échelons (selon la gravité du plagiat) 

1- Avertissement
2- Blâme
3- Exclusion pour une durée maximale de 5 ans de l’établissement (un sursis peut-être annoncé pour une exclusion inférieure à 2 ans).
4- Exclusion définitive de l’établissement.
5- Exclusion de tous les établissements publics pour une durée maximale de 5 ans.
6- Exclusion définitive de tout établissement public d’enseignement supérieur.

Une demande d’appel est possible au CNESER (Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche) s’il est effectué dans les 2 mois suivant la notification de la décision de la section disciplinaire.

> Dans les faits,
Il n’y a pas de grille de référence : la sanction dépend de la gravité des faits, mais la section disciplinaire de l’université tient également compte du contexte de la fraude. (Elle peut faire preuve d’indulgence selon le cas de l’étudiant).
En revanche, le plagiat organisée et méthodique est fortement réprimée, la sanction la plus forte étant l’exclusion.
Exemple : Suite à la découverte d’un trafic de faux certificats médicaux au sein de L’université de Versailles, celle-ci a sanctionné les étudiants concernés d’une exclusion de l’établissement.

> Si ça vous arrive ?
Bien s’informer sur les procédures à mettre en œuvre et se présenter à toutes les audiences ou vous êtes convoqué, car il sera plus facile ainsi de vous défendre.
Si finalement la fraude est avérée, autant "plaider coupable et s’excuser".

Conseils de Sébastien Chaillou, élu étudiant du CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche) pour l’UNEF (Union Nationale des Etudiants de France)

Article tiré du Journal l’étudiant publié le 21 mai 2007


Sources 
http://www.legifrance.gouv.fr
http://www.letudiant.fr/
http://www.srdp.bdeb.qc.ca/

lundi 8 décembre 2014

Comment éviter le plagiat ? Quels sont les moyens pour se protéger ?

De nos jours, il est très difficile d’éviter le plagiat. De nombreux domaines sont touchés par ce phénomène, musique, recherche, travaux universitaires etc. Il fait souvent l’objet de conflits, dans cet article je vais vous énoncer les moyens à mettre en place pour se protéger contre ce phénomène que ce soit sur internet, par écrit etc.




Le copier-coller


C’est un moyen simple qui peut en dissuader plus d’un, il suffit de bloquer le clic droit de la souris des internautes. Cependant si vous admettez que certain de vos passages peuvent être cités dans les travaux de certains, cela ne sera également pas possible. À vous de peser le pour et le contre de cette solution.


Filigrane ou tatouage numérique 

En cas d’utilisation de vos images par une personne sur internet, la source des celles-ci  est clairement indiquée et on peut directement remonter vers vous. Il s’agit ici d’ajouter un texte, une date ou une image par le  biais du logiciel de votre choix à vos réalisations (exemple : photofiltre, windows paint etc). Tout ceci afin de prévenir d’éventuels vols, de pouvoir se protéger et faire valoir ses droits.


Logiciels anti-plagiat

Vous pouvez découvrir votre contenu réutilisé par hasard, mais vous pouvez également contrôler et détecter la présence de votre contenu  sur internet. Utiliser un logiciel de détection anti plagiat vous fera gagner un temps considérable. La vérification se fera par le texte directement ou par url (Lien de site web). Voici quelques exemples de sites en ligne qui vous aideront dans votre contrôle: 

  • http://www.copyscape.com/
  • http://www.articlechecker.com/
  • http://www.plagium.com/


Et quelques services payants :

  • https://www.ephorus.com/
  • http://www.noplagiat.com/



L’email non-ouvert

Il suffit de vous envoyer votre propre travail par email et ne pas l’ouvrir. Mettez-le dans un dossier spécial pour ne pas le supprimer par erreur, ça reste une preuve également. Vous pouvez aussi vous envoyer les premiers jets, les fiches que vous avez écrites qui sont autant de preuves que vous êtes à l’origine du contenu en question.


Le courrier recommandé

C’est la méthode qui revient le plus souvent. Il suffit d’imprimer votre travail et de l’envoyer chez vous par courrier recommandé, le cachet de la poste faisant foi. Conserver cette enveloppe et en cas de plagiat, vous pourrez la faire ouvrir par la justice. Donc surtout ne l’ouvrez pas vous-même !

L’enveloppe Soleau

C’est le même principe qu’avec le courrier recommandé, sauf qu’il y a un vrai dépôt auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Il faut se procurer une enveloppe spéciale et l’envoyer à l’INPI par la Poste ou la déposée. Cette enveloppe coûte 15€ et propose une protection pendant 5 ans (renouvelable une fois). L'inconvénient c’est qu’on ne peut mettre que 7 feuilles A4 à l’intérieur. Pour plus d’information, il y a le site de l’INPI : http://www.inpi.fr/fr/accueil.html


L’archivage et sites de publications sur Internet

Certains sites de publications de textes proposent un dépôt légal auprès de la Bibliothèque Nationale de France. Sur un serveur sécurisé où vous n’aurez aucun accès. Ainsi en cas de plagiat, vous pouvez leur demander d’être témoin tiers signataire et de sortir les documents que vous leur aurez fournis Sachant qu’ils attesteront sous serment que vous n’y avez pas touché depuis, ce qui constitue une preuve en cas de litige. 
Il y a aussi des moyens de dépôt gratuits mais plus personnels, le stockage en ligne de données tel que « ICloud », « SkyDrive » par exemple. Le Fonctionnement n’est pas du tout le même et n’aura pas la même valeur juridique mais constitue un moyen de protection.

Les plateformes de publications, sur ce site « Blogger » par exemple si vous avez été plagié, un lien vous est demandé avec le contenu en question dont la date de publication antérieure bien sûr. Ce qui normalement devrait suffire pour supprimer le contenu plagié. Donc si vous êtes victime de ce phénomène : il ne faut surtout pas retirer votre propre contenu d’Internet car il s’agit d’un moyen de preuve et ne pas modifier votre contenu car la date de mise à jour sera modifiée.


Le dépôt auprès d’un organisme spécialisé

Il existe des organismes spécialisés dans la protection des œuvres tels que : 
La SGDL (société des gens de Lettres) 
La SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique)
Le dépôt chez le notaire ou huissier
Cette dernière méthode de protection est la meilleure et sans doute imparable (150 euros en moyenne).


Sources
www.repit-concept.com
www.mademoisellecordelia.fr
www.agirpourlethor-laliste.fr

dimanche 7 décembre 2014

Les pieds dans le plagiat

Voici quelques exemples de plagiat qui ont fait parler...



Dans le monde musical

Robin Thicke VS Marvin Gaye

La dernière grosse affaire de plagiat en date concerne le tube de Robin Thicke, « Blurred Lines », sorti en 2013. La famille du chanteur de soul music Marvin Gaye (décédé en 1984) a attaqué l'artiste, l'accusant d'avoir copié le titre « Got To Give It Up ».

Pharrell Williams, qui a produit « Blurred Lines », confirme que l'idée était de faire un titre dans la veine de celui de Marvin Gaye. Les enfants de ce dernier a donc attaqué en justice la major du disque Sony/ATV Publishing, détentrice des droits des œuvres de leur père, lui reprochant de ne pas avoir su les protéger correctement.

Un accord financier, dont le montant est resté confidentiel, a été trouvé entre Sony et les ayants-droit de Marvin Gaye, mais Robin Thicke et Pharrell Williams ne sont toujours pas à l'abri de la justice américaine, d'autant que « Blurred Lines » s'est tout de même vendu à près de 7 millions d'exemplaires.




Dans le monde du cinéma

James Cameron VS Bryan Moore

Avatar est-il un plagiat ? Accusé par plusieurs auteurs d'avoir plagié le scénario d' Avatar, James Cameron vient de remporter une nouvelle bataille judiciaire.
Selon The Hollywood Reporter, la justice vient de rejeter une nouvelle accusation, celle de Bryant Moore, qui réclamait un milliard de dollars à Lightstorm Entertainment, la société de James Cameron. Bryant Moore considérait qu'elle avait plagié deux de ses scénarios, Aquatica et The Pollination. Précédemment, Gerald Morawski et Eric Ryder avaient également porté plainte pour plagiat, sans succès.




Sources
http://www.ouest-france.fr/musique-ces-tubes-qui-ont-ete-accuses-de-plagiat-2771140/
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18630201.html/
http://www.clubic.com/mag/trendy/actualite-740209-vie-privee-faites-check-up-complet.html